Médecin Homéopathe – Phytothérapeute

Remèdes naturels des temps présents

Remèdes naturels des temps présents

A propos des “temps présents”, je n’entrerai pas ici dans la polémique de l’hydroxychloroquine, d’autant que sa prise isolée a sans doute moins d’intérêt que lorsqu’on l’utilise en synergie avec l’azithromycine, la vitamine C et le zinc, selon un protocole qui ne semblerait donner sa pleine efficacité que lorsqu’il est administré dès les premiers symptômes du Covid. Il est malheureusement peu probable que ce protocole soit un jour “scientifiquement” testé, car la science, précisément, a choisi de ne tester qu’une seule substance à la fois pour l’évaluer de la manière la plus objective possible : nous sommes donc là face à deux méthodologies difficiles à concilier, comme vous avez pu le remarquer…
Quant à l’Ivermectine et son usage contre la Covid, j’ai jusqu’ici lu tout et son contraire… mais j’ai quand même été surpris lors d’un “achat de précaution” de m’entendre dire par mon pharmacien – un homme que j’apprécie – qu’il venait de recevoir des “directives” pour ne pas vendre ce produit en dehors d’un traitement antiparasitaire pour lequel il est initialement indiqué… Histoire d’éviter la “ruée” ou… de garder un semblant de maîtrise sur une histoire que l’on ne maîtrise pas ?
Une équipe canadienne s’est récemment intéressée à la colchicine. Son effet anti inflammatoire est connu et utilisé pour traiter les crises de goutte. Nous manquons encore de recul envers ce traitement face au Covid, mais soulignons sa toxicité : entre son effet thérapeutique et son effet toxique la marge est étroite, donc là encore ne faites rien sans l’avis de votre médecin !
Vous parler du vaccin ? Honnêtement je ne suis pas le mieux placé pour le faire, et j’espère simplement – comme beaucoup d’entre nous – que les nouveaux variants à venir ne le rendront pas caduc avant même que tout le monde soit vacciné… La médecine serait tellement plus simple si nous n’avions que des certitudes…

Bref, vous l’aurez compris, l’essentiel est d’avoir une bonne immunité ! Et pour cela nous disposons d’excellent moyens naturels, entre autres, pour l’adulte :
Le zinc, par exemple Rubozinc (ou autre), 2 gélules par jour
La vitamine D, par exemple Ergy D3 plus, 2 à 3 gouttes le matin
La vitamine C sous sa forme liposomale, mieux absorbée. 1 gramme par jour suffit amplement, sachant que le risque de surdosage est faible, excepté en cas d’insuffisance rénale où elle est contre-indiquée (ainsi que dans l’hémochromatose, cependant plus rare).
Des plantes telles l’Echinacea, le Romarin, seules ou en association (Ergymunyl, 10 ml le matin )
Des oligo-éléments, tels le Sélénium, l’association Cuivre Or Argent
Des huiles essentielles, notamment l’huile essentielle de Ravintsara, 2 gouttes le matin
Certains probiotiques, tels l’Immunostim, un sachet dix jours par mois
Enfin un vieux remède toujours d’actualité, le Chlorure de Magnésium

Les prendre tous en même temps ? Non, soyons raisonnables, et souvenons-nous que “le mieux est l’ennemi du bien”. De longue date j’ai pris l’habitude de conseiller à mes patients d’arrêter mes prescriptions un à deux jours par semaine, ou encore de ne les prendre que 20 jours par mois, afin d’une part de ne pas rendre l’organisme excessivement dépendant de ce qu’on lui apporte, et surtout d’éviter les “saturations” par surdosage. Les antioxydants, par exemple, sont de remarquables protecteurs face aux radicaux libres, mais quand il n’y a plus de radicaux libres à éliminer il ne faudrait pas qu’ils se retournent contre vous… Faites des pauses, au minimum un jour par semaine ou une semaine par mois.

Vous pouvez également simplifier les prises, en combinant judicieusement 2 ou 3 médicaments qui contiennent ces différentes substances. J’ai évoqué l’Ergymunyl, vous pourriez y ajouter le Cledist antioxydant, mais avant toute chose demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien, qui sauront vous conseiller dans le juste dosage et la juste association.

Voilà pour l’immunité… mais que faire quand ça se gâte ? Vous ne savez pas si c’est un rhume, une simple grippe… ou autre ? En attendant l’avis médical et les résultats des tests Covid, rien ne vous empêche de prendre du chlorure de magnésium, un sachet de 20 grammes pour un litre d’eau : en préventif, un demi verre chaque matin à jeun, en curatif, un verre quatre fois par jour jusqu’à amélioration… dose d’urgence, à réduire dès que possible pour ne pas saturer vos reins… et complétez avec, au choix et selon les symptômes, 3 granules toutes les ⅔ heures de :
– BRYONIA 9 CH si mal de tête et toux sèche (chaque quinte réveille le mal de tête)
FERRUM PHOSPHORICUM 9 CH fièvre à 38/39° avec sensation d’inflammation et de brûlure dans la poitrine,
EUPATORIUM PERFOLIATUM 9 CH, courbature avec une douleur particulière dans les yeux, comme s’ils étaient endoloris,
GELSEMIUM 9 CH, avec tête lourde, abattement et curieuse absence de soir malgré la fièvre,
– Enfin et surtout, ARSENICUM ALBUM 9 CH, qui n’est autre que de l’Arsenic à doses homéopathiques, donné selon le principe de l’homéopathie, principe qui consiste à donner une dose infinitésimale du remède qui, à plus fortes doses chez un sujet sain, provoquerait des symptômes semblables à ceux que présente le malade ! L’Arsenic est ici très utile quand la personne se sent oppressée, à la fois agitée et fatiguée, avec parfois une aggravation nocturne aux alentours de une à trois heures du matin. A un stade de plus il y a agitation anxieuse avec besoin de compagnie…

Parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien. Ne faites pas d’auto médication, je ne peux vous donner ces conseils qu’à titre indicatif sous couvert d’une prise en charge médicale appropriée ! Sachez simplement que, même si elle n’est pas encore validée par la science, les preuves en faveur de l’homéopathie s’accumulent, au point de bientôt envahir le bureau de notre cher ministre de la santé… lequel, vous me direz, aura malheureusement “d’autres chats à fouetter”, mais qui sait ?

En attendant, prenez soin de vous… et n’oubliez pas l’essentiel : cultivez la joie de vivre ! Je ne parle pas de ce bonheur né de satisfactions matérielles, lesquelles risquent de s’éloigner pour un moment… Je parle de cette joie profonde née des moments de partage, de cette joie intime que nous ressentons en respirant simplement une bouffée d’air pur, du sentiment d’être juste dans un moment de générosité du coeur…
Souvenez-vous : Ce qui nous guérit, ce n’est pas ce que nous avalons, ce qui nous guérit, c’est ce qui nous anime…

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